Voici mon super texte de 2e nationaaaaaaalllll!!!
5h22. Maudite petite vieille à marde! Elle ne comprend pas cette vieille peau abandonnée de tous que chanter de l’opéra pour ses trois milles chats aux petites heures du matin, ça endort peut-être sa marmaille féline mais que ça réveille les voisins! Sale conne, je vais m’en rappeler! Je résigne à me lever à me lever de mon lit. En grognant, je me dirige vers mon lecteur de disque compact, un disque gravé spécialement à l’intention de la vieille fripée. De mes haut-parleurs, rugissent une armée de bulldogs enragés. Les chats déraillent, la mémère panique et je me recouche, satisfait de l’acte héroïque que je viens de commettre. Les aboiements des bulldogs ont un effet calmant sur ma personne et je me rendors immédiatement.
7h37. Miaulements extérieurs, bruits de griffes sur la porte, son de la moustiquaire en train de rendre l’âme, je hais ces salopards de chats. Je me lève, maudissant Dieu d’avoir créé ces animaux abjectes et les vieilles qui les adorent et j’ouvre la porte d’entrée. Odeur d’urine, boules de poil fraîchement régurgitées sur le tapis « Bienvenue », porte lacérée et ruines de moustiquaire, ma haine envers ces exécrables créatures n’a plus de limite. En moins de cinq minutes, mon pied les expédie en bas du balcon, en plein milieu de la rue. On va voir si les chats retombent sur leurs pattes. Trois d’entre eux sont allés voir le Créateur et les autres sont bien amochés. Grâce à moi, la voisine va économiser sur la bouffe à chat. La journée est à peine commencée que cette pétasse de voisine de merde me fait perdre mon temps et ruine ma journée. Sale conne, je vais m’en rappeler.
8h13. Toc!Toc!Toc! Ça cogne à la porte. Je regarde par la fenêtre. C’est elle. J’imagine qu’elle a dut prendre les présences de ses précieux protégés et voir qu’il en maquait trois et que les autres n’étaient pas beau à voir. J’en ai plein le cul de perdre mon temps à mépriser la passion pour ces immondes animaux de ma très chère voisine d’amour. C’est aujourd’hui que ça se passe, pas demain, aujourd’hui. Toc!Toc!Toc! C’est assez! J’ouvre la porte. Elle me gueule : « T’as tué mes bébés, salaud, mes pauvres minous, blablabla… » Je la regarde et lui dit que de toute façon, on finit tous par crever. Elle continuer à crier et gesticule comme une dinde. J’en ai vraiment plein le cul. Je la pousse. Elle tombe du balcon. Une culbute de deux étages, ça devrait suffire pour la calmer un peu. Je ferme la porte.
8h25. Je m’assois dans mon dans mon fauteuil. Je savoure le moment présent et souris à l’idée que je vais pouvoir enfin profiter de ma journée. Jouissance. Jappements aigus, un « Va chercher le nonos! », bruits de pattes hyperactives, je hais le chihuahua de la petite voisine du dessus. Sale conne, je vais m’en rappeler…